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Watership down - Richard Adams


RÉSUMÉ

Cessant d'être les Jeannot de notre enfance et le gibier des Raboliot, voici que les lapins deviennent pour la première fois les héros d'une épopée. Ce récit a la simplicité des grands mythes. Comme eux, il est tissé de symboles : le sang versé, l'herbe rase et l'herbe haute. l'oiseau noir et l'oiseau blanc, le grand chien qui vous pourchasse et qui vous sauve sans le savoir, l'eau qui noie ou qui vous porte, la " grande eau " que les lapins n'ont jamais vue et dont ils rêvent, et enfin ces innombrables petites fleurs des champs, avec lesquelles ils entretiennent une amitié complice et gourmande, incarnations fugaces du temps qui passe et de la Mort, leur éternelle compagne. Fable ? Œuvre de moraliste ? Livre de sagesse ? Richard Adams a simplement raconté une histoire - mais en lui prêtant une telle fraîcheur, une telle poésie et tant de mystérieux échos que nous croyons reconnaître une odyssée venue du fond des siècles. À nous de l'interpréter à notre façon, ou mieux de la lire avec des yeux d'enfant.

MON AVIS

Lecture faite dans le cadre du club de lecture du blogue Page par Page, ce roman ne se serait sans doute jamais retrouvé entre mes mains, parce que je ne connaissais pas du tout ce bouquin, pas plus que je ne connaissais l'auteur, mais aussi parce que le résumé ne m'aurait pas paru assez tentant pour l'ajouter à ma wish-list. Je dois dire que cela aurait été bien malheureux de ne pas découvrir cette bonne histoire !

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je me suis rendu compte que les personnages de ce roman étaient en fait... des lapins ! C'est plutôt rare de croiser ce genre de bouquin et qui plus est, n'est pas classé jeunesse (du moins, pas à ma bibliothèque). Je doutais un peu, car les livres ayant des animaux comme personnages principaux sont souvent assez enfantins, mais l'auteur n'a pas du tout infantilisé son histoire, même si celle-ci reste tout de même assez manichéenne.

Nous suivons donc les aventures épiques de plusieurs lapins à la recherche d'un nouvel endroit pour y établir leur garenne. Il va sans dire que ces petits lapins n'ont pas la tâche facile ! Ils vivent différentes aventures rocambolesques qui nous transportent dans leur univers et cela nous fait voir ces petites bêtes d'une façon bien différente qu'habituellement. Richard Adams a su créer des personnages attachants et courageux, chacun d'eux ayant leur propre personnalité. On se prend au jeu et on vit les mêmes émotions qu'eux. J'ai refermé le livre avec les yeux humides en me disant qu'ils allaient me manquer ces petits-là !

L'écriture de l'auteur est plutôt agréable à lire, même si parfois, elle en devient un peu sirupeuse. La lecture se fait sans anicroches, mais en devient parfois un peu écrasante, dû à ses nombreuses longueurs. Le récit est remplie de descriptions et c'est parfois un peu longuet. Déjà que j'ai eu beaucoup de mal à entrer complètement dans l'histoire, ces longueurs n'aident pas vraiment. C'est une bonne brique, le livre fait près de 550 pages et la police d'écriture est très serré. Je pense que le roman aurait très bien pu faire une centaine de pages de moins, il en aurait même gagné en intensité.

Somme toute, Wathership down, est une bonne découverte. C'est un roman qui sort de l'ordinaire et qui, malgré ses nombreuses longueurs, a su me charmer.

| Monsieur Toussaint Louverture • 541 pages • Aventure |

V.f. de ''Watership down''

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